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Dernière mise à jour le :18/12/2013
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INFORMATIONS DIVERSES

Evènements Vie Libre Coordonnées Adhésion Histoire de Vie Libre Alcool:de la pub sur le web Vie libre: les objectifs La thérapeutique à Vie Libre Recommandation de l’OMS Le saviez-vous? L'alcool en chiffres Condamnation d'un cafetier Alcool et grossesse Effets de l'alcool La dépendance à l'alcool est-elle une maladie ? Agenda annuel de vie libre Combattre l'alcool Centre de cure ambulatoire en alcoologie

 

Rencontre Femmes, Maison des associations : 62, rue de Soultz 68200 Mulhouse-Bourtzwiller de 14h30 à 16h00
2ème mercredi tous les deux mois, 9 janvier 2013.

 


COORDONNEES DE L'ASSOCIATION

NOM : VIE LIBRE
TYPE : Sociale
SIEGE SOCIAL : Maison des Associations, 62 rue de Soultz, 68200 Mulhouse
ANNEE DE CREATION : 1989
ADRESSE : Maison des Associations, 62 rue de Soultz, 68200 Mulhouse
TELEPHONE : 03 89 50 90 77/ 06 98 90 49 16
MéL : bmouthon@estvideo.fr

PRESENTATION / ACTIVITES : Guérison et promotion des victimes de l'alcoolisme, lutte contre toutes les causes, accompagnement individuel, groupe de parole, loisirs


JOURS / HORAIRES : Tous les jeudis 14h00-17h30


LIEU DES ACTIVITES : Agglomération Mulhousienne


TARIFS DE L'ADHESION : 30,00 € / An


CONDITIONS PARTICULIERES : Malades ou anciens malades alcooliques, leurs proches


BUREAU :
Responsable : M.MOUTHON Bernard
Secrétaire : Alexandre Da Silva
Trésorier(e) : Jeannette Zaepfel

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Adhérer, s'inscrire
Participer à la vie et à l'action de l'association constitue un acte d'engagement volontaire, bien évidemment indispensable pour l'existencemême de l'association !
Deux modes d'adhésion à Vie Libre sont proposés :
• membre sympathisant (carte verte),
• membre actif (carte rose) de buveur abstinent, délivrable au bout de 6 mois d'abstinence déclarée.
La carte rose peut être vue comme un contrat moral incitateur pour se préserver de la consommation d'alcool, elle permet en outre de se présenter au bureau exécutif de la section.
être adhérent (membre sympathisant ou actif) permet également de bénéficier des tarifs préférentiels aux activités organisées par la section, telles les activités et sorties.
à titre indicatif, la cotisation 2011 à Vie Libre (actif ou sympathisant) est de 30 € si l'on souhaite également être abonné à la revue Libres (6 n°/an, voir le site national Vie Libre http://vielibre.org, rubrique Revue 'Libres').

Devenir membre de l’association  Vie Libre  « La Soif d’En Sortir »
Une association : ce que vous devez savoir
 Vie Libre est une association Reconnu d’Utilité Publique (dite “de loi 1901”), de Jeunesse et d’Education Populaire Agréé Organisme de formation.
L’association est composée de membres  buveurs (ses) guéris (es),  d’abstinents (tes) volontaires, et de sympathisants (es) (comme vous l‘êtes ou le serez peut-être) dont certains on choisit de s’impliquer encore plus en participant, de manière bénévole à une activité ex (visite malade, intervention en milieu scolaire, etc.) ou à son  comité de Section (élu lors de l’assemblée générale annuelle).
Ce “CA” composé de bénévoles  s’occupe de l’animation et de la gestion au quotidien de l’association. Le bureau,  et le CA rendent compte à tous les adhérents du bilan d’activité et du bilan financier lors de l’assemblée générale annuelle.
Être adhérents
Pour être membre de l’association, il faut s’acquitter d’une adhésion. Mais il faut bien avoir conscience, qu’adhérer c’est plus que simplement payer un service, c’est aussi adhérer aux principes de l’association, ne pas être là en simple consommateur. Dans la pratique, les adhérents, adhérentes actifs  vie libre,  ont peu de devoirs particuliers… si ce n’est d’avoir un comportement responsable et non consumériste par rapport à l’association dont ils sont partie intégrante. Cela implique, par exemple de maintenir les locaux propres… de s’associer librement à toute action de l’association. L’association, c’est vous !
L’adhésion pour l’année 2013  est de 32  €. L’adhésion, renouvelable annuellement, est valable  toute l’année, et donne droit à la publication de la brochure « Libres » et  «  Eveil à la Sobriété ».
En pratique, l’adhésion se règle à l’inscription, en début d’année,  et lors de l’assemblée générale. (Fin janvier)
Participer à une activité
NB : Il est toujours possible d’y prendre part à la structure avant de se décider. Vous pourrez essayer plusieurs activités sans vous engager.  Participation mensuelle la rencontre thérapie, « Equipe de base » ou bien passer à la permanence les jeudis de 14h à 18h, ou bien prendre connaissance des diverses manifestations auxquelles vie libre organisent.
Les actions  sont ouvertes à  ses adhérents membres actifs anciens malades alcooliques, ils ont choisi de se faire soigner et d’aider, à leur tour, d’autres malades, ainsi que les abstinents volontaires comme acte de solidarité, mais aussi par soutien thérapeutique (abstinence totale) assurent  des visites auprès  de personnes en difficultés avec l’alcool dans les centres d’Unité d’alcoologie, ou intervention en milieux scolaires, envers les femmes, envers l’opinion publique. Pour la plupart des activités, exemple : fête de rue, forum, colloque une demande de participation   auprès de membres ne connaissant pas de problème particulier avec l’alcool et ayant choisi de ne pas vivre l’abstinence, les sympathisants participent à la vie du Mouvement et d’animation et de fonctionnement de l’association. Il ne nous est pas possible de détailler ici tous les cas de figure possible.

En cas d’inscription en cours d’année  un règlement échelonné peut être proposé. Cette participation n’est, naturellement, pas remboursable en cas de non assiduité à l’activité ou d’annulation de l’adhérent (sauf cas exceptionnels justifiés).
 Les personnes qui viennent pour la première fois à notre association, procurez-vous le planning des rencontres, et vous reçois à la permanence Maison des Associations, 62 rue de Soultz, au 1er Etage tous les jeudis après-midi, de 14h-18h. Tél : 03 89 50 90 77.

 tarifs cotisation vie libre 

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NAISSANCE DE L'ASSOCIATION

André-Marie TALVAS, fondateur du mouvement VIE LIBRE, fut un grand militant au service des plus meurtris. Voici donc un résumé sur l'histoire de cet homme et d'une ancienne malade alcoolique, Madame Germaine CAMPION...

Une femme et un homme se sont fait confiance :
Germaine CAMPION, (décédée le 2 février 1998) et André TALVAS, (décédé le 28 février 1992), une femme, malade alcoolique qui sera guérie, une « propagandiste » et un et un homme un « théoricien » en bonne santé qui croit à la guérison.
Une femme Germaine CAMPION, alors qu'elle revenait chez elle pour mourir, est conseillée par une amie de sa mère. Elle va voir un jeune vicaire qui lui dit : " Madame, vous êtes malade, un jour vous guérirez. Jamais je ne vous abandonnerai ". Cette rencontre eut lieu à PARAMET/SAINT MALO en 1937. Ce compagnonnage d'une femme malade et d'un homme qui croyait en la guérison dura 11 années. En 1948, Germaine CAMPION fait sa cure et devient abstinente. Elle avait dit : " Si un jour je guéris, j'irai le dire à tout le monde ". Ce compagnonnage dura et ne s'arrêta pas à la guérison. Fondé par André-Marie TALVAS et Germaine CAMPION, l'association VIE LIBRE dite "Mouvement" est né en 1953..

Tous les malades alcooliques peuvent guérir :
L'abstinence librement acquise de l'ancien buveur est un signe de guérison.
-Retrouver une bonne santé, renouer avec les plaisirs de la vie sont des signes de guérison.
-Aider d'autres malades à se soigner, lutter contre l'alcoolisation sont des signes de guérison.
-Retrouver sa place dans la société, vivre une véritable promotion sociale sont des signes de guérison.
-S'ouvrir au monde, élargir le champ de ses activités sont des signes de guérison.

Pour toutes ces raisons, les membres du Mouvement VIE LIBRE, qui vivent ces réalités, déclarent que l'alcoolisme est une maladie dont on peut guérir dans l'abstinence...

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

ALCOOL : DE LA PUB SUR LE WEB

Les députés ont autorisé lundi la publicité pour les boissons alcoolisées sur Internet et ont interdit la vente d'alcool la nuit dans les stations-service, dans le cadre de l'examen du projet de loi Bachelot sur l'hôpital.

Peut-on limiter la disponibilité de l’alcool par des mesures restrictives, notamment concernant les mineurs et la vente d’alcool dans les stations-service, et accepter dans le même temps la libéralisation totale de la publicité pour les boissons alcooliques sur Internet ?

Sur Internet, les annonceurs sont très nombreux et les internautes habitués à la présence des classiques bandeaux publicitaires. Mais apparaissent de nouveaux moyens : bannières verticales, boutons marchands, visuels animés, habillages de sites. Le sponsoring devient de plus en plus thématique, certains professionnels parlent de clic sélectif. On ne pourra, dans certains cas, accéder à un service gratuit qu'en cliquant sur le bandeau de l'annonceur de son choix présent sur la page.

En ouvrant un boulevard à la Drinks Industrie internationale qui a les moyens financiers de submerger la Toile avec toutes sortes de publicité, l’association "Vie Libre" met en garde tous ces sites,(exceptés ceux principalement destinés à la jeunesse ou relatifs à des activités sportives) contre la puissance du média Internet et l’influence de la publicité sur les consommateurs d’alcool.

C’est avec incompréhension et inquiétude que Vie Libre prend connaissance de l’autorisation de diffuser de la publicité pour l’alcool sur les sites des producteurs et des distributeurs. Incompréhension aussi à l’égard des enjeux de la santé publique. car malgré les garde-fous annoncés, ce qui témoigne que la ministre est consciente des risques, la solution qu’elle a acceptée est en réalité une autorisation de faire de la publicité sur tous les sites. Une telle option met à mal la cohérence et la lisibilité de la politique de santé publique qu’elle a défendue dans son projet de loi.

C’est laisser toute latitude à la publicité massive des grands groupes industriels ou des multinationales pour leurs bières et spiritueux avec leurs moyens budgétaires inépuisables.

L’incitation à la consommation de boissons alcooliques va inonder la Toile et toucher pas seulement les adultes mais également les jeunes dont chacun sait qu’ils ne se limitent pas à surfer sur des sites qui leur seraient réservés.

Lors de la dernière Assemblée Générale, les délégués des 11 000 adhérents Vie Libre ont affirmé dans leur motion finale qu’ils s’opposaient à la publicité sur internet et restent sur leur position plus que jamais.

Clichy, le 10 mars 2009

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Mouvement Vie Libre : Les objectifs

Le Mouvement VIE LIBRE a été créé en 1953, il est composé de buveurs guéris, d’abstinents volontaires et de sympathisants. Aujourd’hui l’Association compte 11 000 membres dans toute la France, elle a pour but de venir en aide aux personnes ayant eu ou ayant un problème avec l’alcool. L’alcoolisme est une maladie qui se guérit, l’équipe est donc aidée par un médecin alcoologue et est tenue au secret médical.

Nos objectifs sont les suivants :

  • Mener une action fraternelle auprès des victimes de l'alcoolisme et leur famille, les accompagner avant, pendant et après la cure et faciliter leur réinsertion familiale, professionnelle et sociale.
  • Informer un maximum de familles sur ce qu'est l'alcoolisme : faire savoir que c'est une maladie, qu'on peut la soigner et la guérir dans l'espoir de faire changer le regard de la société sur les alcooliques.
  • Participer à toutes formes de postcure. Nous souhaitons aussi une meilleure synergie avec le milieu médical et social, être introduits dans les hôpitaux pour mener des réunions avec les malades en cure. Vie Libre tient à occuper une place importante dans la vie sociale et dans une politique cohérente de santé.
  • Agir au niveau politique, afin de combattre par son témoignage et son expérience les causes et les conséquences de l'abus d'alcool.
  • Mener une action préventive auprès des jeunes et des milieux sensibles par tous les moyens possibles. Vie Libre veut mettre l'accent sur l'importance de proposer le libre choix des boissons dans toutes manifestations.

Le premier acte de prévention que les militants posent est l'abstinence totale d'alcool en toutes circonstances qui témoigne de la possibilité de mener une vie heureuse sans alcool.

Le travail d'aide aux personnes se traduit par des réunions d'anciens malades et par des contacts à domicile, dans les hôpitaux, en entreprises. Nous entendons par contact une première rencontre avec la personne ou la famille victime de l'alcoolisme et qui exprime le désir de sortir de l'enfer de la maladie.

N'étant pas anonyme, Vie Libre accepte à ses réunions, les malades alcooliques, leur conjoint, leurs enfants, et des sympathisants. Chacun y est accueilli tel qu'il est, sans distinction d'âge, sexe, opinion politique ou religieuse. Réunions avec les malades, par des séances de prévention en milieu scolaire, ainsi que par l'impression de documentation à fournir au grand public lors de diverses manifestations (stand d'information, etc...)

Vie Libre œuvre sur l’agglomération Mulhousienne, et environs depuis septembre 1989.

Responsable : Bernard MOUTHON

E-mail : bmouthon@estvideo.fr

Contact : Tél.: 03 89 50 90 77

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La thérapeutique appliquée par Vie Libre

Tout buveur peut guérir

L'action thérapeutique commence avant les soins, quand il faut prendre contact avec le malade, à condition qu'il soit demandeur et seulement à cette condition. C'est souvent sur un appel de la famille, d'un professionnel de la santé ou d'un travailleur social que la relation va s'établir. Un buveur guéri, souvent accompagné de son conjoint ou d'un abstinent volontaire, va alors commencer à établir avec le malade des liens privilégiés, basés sur le témoignage du buveur guéri. Une petite équipe de base accueillera le malade et sa famille. C'est là que se dessineront les solutions à adopter : proposition de rencontrer un médecin, de consulter un centre spécialisé qui orienteront vers un traitement, soit ambulatoire ( à la maison sans hospitalisation), ou vers une structure hospitalière spécialisée. Dans tous les cas, c'est le malade lui-même qui décide de la forme de son traitement conseillé par le médecin.
Pendant les soins, l'action se poursuit par une aide au malade et à sa famille. Aide sociale pour rétablir une situation souvent dégradée : dettes, couverture sociale, logement quand cela est possible et c'est de plus en plus difficile, relation avec l'employeur si besoin, etc. ... Visite régulière au malade et à sa famille avec pour but de rétablir une atmosphère familiale favorable au dialogue et pour préparer le retour du malade auprès des siens
Le retour au domicile et à la vie sociale est toujours un moment délicat car le malade s'il était hospitalisé en milieu protégé, se retrouve maintenant seul et libre face à ses problèmes. C'est après les soins (parfois après une postcure) que les bénéfices d'une bonne collaboration entre malade, famille, soignants et anciens buveurs vont apparaître. Par la participation aux réunions des équipes de base, en accueillant à son tour d'autres malades, en s'investissant dans le mouvement, le nouvel abstinent va découvrir ses possibilités à vivre sans la contrainte de l'alcool avec sa famille et ses amis. Il va progressivement retourner vers la société dont il s'était exclu, lui et sa famille. Il va retrouver la joie de vivre sans contrainte.

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Les recommandations de l'OMS

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi des limites maximales recommandées pour une consommation d'alcool à moindre risque. Les limites à ne pas dépasser chez les adultes, pour une consommation régulière, sont de 14 verres par semaine pour les femmes et 21 verres pour les hommes, avec au moins un jour sans alcool sur la semaine. Pour une consommation occasionnelle, il ne faut pas absorber plus de quatre verres d'alcool en une seule occasion. L'OMS insiste bien sur le fait que la tolérance et la vulnérabilité à l'alcool sont propres à chaque individu.

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Le saviez-vous ?

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L'alcool en chiffres

La consommation d'alcool en France et en Europe est un phénomène culturel mais aussi un problème majeur de santé publique. Consommé de façon régulière et à haute dose, l'alcool tue plus de 45 000 personnes par an dans l'hexagone.
Synonyme de convivialité, ingrédient incontournable d'un repas entre amis, l'alcool est, pour certains, devenu une habitude alimentaire. Pour d'autres, il est souvent utilisé comme anxiolytique et antidépresseur. Alors art de vivre ou véritable drogue ? Ne nous y trompons pas : l'alcoolisme est la seconde cause de mortalité évitable en France.
Etat des lieux sur la consommation d'alcool On estime à 5 millions le nombre de personnes ayant des difficultés médicales, psychologiques et sociales liées à leur consommation d'alcool. En France, on consomme en moyenne 15,6 litres d'alcool pur par an et par personne, soit l'équivalent d'environ 173 bouteilles de vin. Les chiffres du Baromètre santé 20001 permettent de dresser un état des lieux de la consommation d'alcool en France :

HOMMES
FEMMES
  • 25,1 % des hommes de 12 à 75 ans déclarent consommer une boisson alcoolisée tous les jours de l'année, pour les 65-75 ans on atteint 65,8 %
  • Les buveurs de plus de 15 ans ont consommé en moyenne 3 verres d'alcool la veille de l'interview
  • Les 20-25 ans déclarent la plus forte consommation durant le week-end, avec un pic le samedi (5,1 verres)
  • Un buveur sur quatre aurait connu au moins un état d'ivresse au cours des douze derniers mois
  • 13,3 % de la population masculine (tous âges confondus), auraient ou auraient eu un risque de dépendance vis-à-vis de l'alcool.
  • 9,4 % des femmes de 12 à 75 ans ont répondu boire de l'alcool tous les jours, pour les 65-75 ans on atteint 33,1 %
  • Le nombre de verres est plus élevé parmi les très jeunes consommatrices : en moyenne 2,4 verres pour les 15-19 ans et 2,0 verres chez les 20-25 ans
  • La consommation du week-end est également plus importante parmi les plus jeunes filles
  • 28,5 % des consommatrices âgées de 15 à 19 ans ont déclaré avoir connu un état d'ivresse au cours des douze derniers mois
  • 4,1 % des femmes (tous âges confondus) auraient ou auraient connu, un risque de dépendance, soit environ trois fois moins que les hommes.

En France, 23 000 décès sont directement imputables à l'alcool par an dont 18 388 chez les hommes et 4 722 chez les femmes. On compte ainsi chaque année :

  • 11 706 décès par cancers (dont 5 003 cancers des lèvres, de la cavité buccale ou du pharynx, 4 432 cancers de l'œsophage et 2 271 cancers du larynx)
  • 8 863 par cirrhoses
  • 2 541 par alcoolo-dépendance.

Outre les décès qui lui sont directement attribuables, l'alcool agit comme "facteur associé" dans de nombreuses autres maladies. Globalement, on estime ainsi à 45 000 le nombre de morts, directement ou indirectement imputables à l'alcool.

L'essentiel
Les consommations Malgré une consommation en baisse depuis plusieurs décennies, l’alcool reste la substance psycho active la plus consommée en France : seulement 8,4 % des personnes de 12 à 75 ans déclarent n’avoir jamais bu de boissons alcoolisées (vin, bière, alcool fort ou autres alcools comme le champagne, le cidre, le panaché). Au cours des douze derniers mois, 13,7 % des 12-75 ans disent avoir bu tous les jours, 32,7 % au moins une fois par semaine, 38,4 % moins d’une fois par mois, tandis que 15,2 % de la population déclarent n’avoir pas bu d’alcool sur cette période. L’usage quotidien s’avère presque trois fois plus fréquent parmi les hommes que parmi les femmes (20,3 % vs 7,3 %) et touche essentiellement les générations âgées : très rare chez les trentenaires et les plus jeunes, il devient commun dans les générations les plus âgées (42 % des 65 75 ans). L’alcool le plus couramment consommé est le vin (77,1 % des 12-75 ans déclarent en avoir bu au cours de l’année), devant les spiritueux (56,1 %) et la bière (53,1 %). Ces deux derniers types de boissons ont la préférence des jeunes, alors que c’est le vin qui domine chez les plus âgés.

L’ivresse et les usages à risques
Parmi les 12-75 ans, 14,4 % déclarent avoir connu au moins un épisode d’ivresse au cours des douze derniers mois (21,6 % des hommes vs 7,5 % des femmes). Selon le test Delta, 13,8 % des hommes et 5,0 % des femmes de 12-75 ans présenteraient un risque d’usage problématique d’alcool, surtout entre 45 et 54 ans. Environ un tiers des enquêtés déclare avoir bu au moins une fois au cours de l’année au moins six verres en une seule occasion (binge drinking) et un tiers (53,5 % des hommes et 21,2 % des femmes) présente une consommation supérieure aux recommandations courantes de 21 verres par semaine pour les hommes et 14 pour les femmes.

Les facteurs associés
Les modes de consommation diffèrent fortement suivant le statut scolaire et professionnel. Les élèves et les étudiants boivent moins que les actifs du même âge, tandis que le chômage est associé à des usages plus fréquents et plus souvent à risques, soit à moyen terme (selon le test Audit), soit plus ponctuellement à cause des ivresses alcooliques. Les inactifs ne se distinguent en revanche pas des actifs occupant un emploi, quelle que soit la tranche d’âge considérée. La retraite ne semble d’ailleurs pas être un facteur modifiant notablement les usages entre 60 et 65 ans. Parmi les grandes catégories d’actifs occupant un emploi, les modes de consommation sont relativement homogènes : on distingue d’un côté les agriculteurs exploitants, dont les niveaux de consommation quotidienne ou à risque chronique ou de dépendance, au sens de l’Audit, sont très élevés ; de l’autre les artisans, commerçants, cadres supérieurs et ouvriers, dont le profil est intermédiaire ; enfin, les professions intermédiaires et les employés, dont les niveaux d’usages sont nettement inférieurs (à sexe et âge comparables). Cependant il existe des différences au sein d’une même catégorie sociale suivant les types de métiers. L’évolution des usages de l’alcool est plutôt orientée de façon satisfaisante d’un point de vue de santé publique. La consommation quotidienne a nettement chuté entre 2000 et 2005 (passant de 20,3 % à 14,4 % sur la tranche d’âge 15-75 ans), mais les ivresses et la consommation problématique suivant le test Delta sont restées stables. De plus, les bénéfices sont inégalement répartis dans la population, certaines catégories sociales comme les chômeurs, ou bien, parmi les travailleurs, les ouvriers, semblant en effet avoir moins profité de ces modifications de comportements que d’autres catégories plus favorisées.

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Cafetier condamné !

Un cafetier de Valenciennes avait incité un client à boire n’importe quoi. L'homme en est mort.

Le tribunal correctionnel de Valenciennes a condamné, hier, un cafetier du Nord à deux ans de prison, dont un an ferme, pour homicide involontaire aggravé.

L'affaire remonte au 6 novembre, en fin de journée. Un homme de 35 ans boit trois bières avec des copains, au bar La Sentinelle, près de Valenciennes. Les paris de boisson s'enchaînent avec le gérant. Le client éméché est mis au défi de boire la "purge" (le fond de fùt) puis d'avaler trois tournées d'un mélange vodka-calvados-genièvre.
Ramené chez lui, dans un état second, par deux amis, l'homme est retrouvé mort, le lendemain matin avec, dans le corps, 5,1 g d’alcool par litre de sang.

A l’audience, le procureur a lancé : " La victime n’est pas morte par accident, mais à la suite d'une provocation, à cause de l’inconscience et du mépris pour la vie humaine."
Les copains du buveur ont été relaxés. Le cafetier, 28 ans, ne pourra plus exercer cette activité, à sa sortie de prison.
De toute façon, il avait déjà décidé d'abandonner le métier.

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 femme enceinte ne doit pas boireAlcool et grossesse

De quoi parle-t-on ?

Les risques de l'alcool pendant la grossesse concernent la mère et le bébé, avec la survenue d'accouchements prématurés ou d'avortements spontanés.
Les risques de l'alcool pendant la grossesse mettent en danger le développement du foetus, car l'alcool passe directement du sang maternel au sang du foetus. Le taux d'alcool estmême plus élevé dans le sang du foetus en raison de son petit poids et parce que son foie n'est pas encore assez formé pour pouvoir l'éliminer correctement.
La consommation d'alcool est extrêmement nocive pour les organes du foetus en pleine formation et notamment pour le cerveau.
Elle peut entraîner un retard de croissance global du foetus et un retard mental, des malformations de différents organes, et à doses élevées des malformations particulières du visage ainsi que des troubles mentaux regroupés sous le terme de syndrome d'alcoolisation foetale.

à partir de quelles doses l'alcool est-il à risque pour le foetus ?

La consommation d'alcool pendant la grossesse,même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé du bébé.
Il n'existe pas de seuil en dessous duquel il n'y a pas de risques pour le foetus.
Les risques de l'alcool pendant la grossesse sont tels que les experts de la santé recommandent " zéro alcool pendant la grossesse ".

Les conséquences de l'alcoolisation sur le foetus

La consommation même modérée d'alcool (deux verres par jour) peut exposer le foetus à ce qu'on appelle le syndrome d'alcoolisation foetale, qui est une des premières causes de retard mental d'origine non génétique chez l'enfant.
Le syndrome d'alcoolisation foetale se manifeste par différents signes dont l'importance et la sévérité sont liées à la gravité et à la durée de l'alcoolisme pendant la grossesse :
- défaut de croissance : petit poids, petite taille, petit crâne avec pâleur, maigreur ;
- malformations morphologiques caractéristiques du visage avec rétrécissement de la fente des paupières (petits yeux) qui descendent en oblique, écartement marqué de l'espace entre les deux yeux, petit nez et lèvre supérieure fine, atrophie du menton avec mâchoire inférieure plus petite que la mâchoire supérieure, parfois cataracte ;
- retard mental lié à des anomalies du système nerveux (atrophie et développement incomplet de certaines parties du cerveau) ;
- malformations d'organes fréquentes qui peuvent toucher le coeur, le squelette, les reins et les voies urinaires, les organes génitaux externes, les yeux, les oreilles etmême les organes digestifs.

Que deviennent ces enfants à l'âge adulte ?

Ces enfants resteront de petite taille à l'âge adulte :
- avec persistance des malformations morphologiques du visage ; certaines malformations d'organes sont irréversibles ;
- ainsi que des conséquences graves au niveau cérébral : difficultés de concentration, de mémorisation, agitation voire violence, retard mental, troubles du comportement qui mènent à l'échec scolaire et professionnel voire délinquance.
Une grande partie des enfants atteints de syndrome d'alcoolisation foetale risquent de devenir alcoolodépendants à l'âge adulte.
La seule façon de prévenir le risque de syndrome d'alcoolisation foetale est l'abstention de toute boisson alcoolisée pendant la grossesse.
Une femme alcoolique peut avoir un enfant indemne si elle reste abstinente pendant toute la grossesse.

De quoi faut-il se méfier ?

Il faut se méfier, à tout moment de la grossesse, des consommations d'alcool occasionnelles ou d'une consommation d'alcool qui peut paraître modérée.



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Propriétés : Dépresseur du système nerveux central

UN DÉPRESSEUR
L'alcool est rarement considéré comme une drogue. Pourtant, l'alcool est une drogue parce que son principal ingrédient, l'éthanol, agit comme un dépresseur sur le cerveau.même si on la consomme tout d'abord pour ses effets euphoriques, il est faux de croire que l'alcool a un effet stimulant. Consommé en faible quantité, il peut sembler un stimulant du fait qu'il agit sur la partie du cerveau régissant les inhibitions. Lorsqu'une personne perd ses inhibitions, elle devient plus volubile et semble avoir plus d'énergie. Mais en fait, l'alcool est un dépresseur qui ralentit les fonctions cérébrales et intoxique l'organisme.

PROCESSUS D'IVRESSE
Une fois l'alcool présent dans le sang, aucun aliment ou boisson ne peut retarder ou empêcher ses effets. Le sucre contenu dans les fruits peut, en accélérant l'élimination de l'alcool dans le sang, raccourcir la durée de ses effets. Comme l'alcool passe rapidement dans le sang, l'alcoolémie commence sitôt après l'absorption. Elle atteint son maximum en moins d'une heure et ne décroît que lentement.

EFFETS à COURT TERME : TAUX D'ALCOOLéMIE
L'alcool est rapidement absorbé dans le système sanguin à partir de l'intestin grêle, et plus lentement au niveau de l'estomac et du gros intestin. Proportionnellement à sa concentration dans le sang, l'alcool ralentit l'activité de certaines parties du cerveau et de la moelle épinière. L'alcoolémie est la teneur en alcool du sang, exprimée en grammes par litre.

EFFETS à LONG TERME
Si la consommation modérée d'alcool procure du plaisir et favorise la vie sociale, il n'en va pas demême pour la consommation excessive ou dépendante. Celle-ci est susceptible de perturber gravement la vie sociale et familiale. L'alcool est présent dans 25% des divorces et dans la majorité des cas de mauvais traitements d'enfants. Tant la personne directement concernée que ses proches sont alors confrontés à des souffrances importantes. Celles-ci ne peuvent s'exprimer en chiffres ou en symptômes mais elles portent lourdement atteinte à la qualité de vie.

EFFETS PSYCHOLOGIQUES
Les tests psychologiques montrent qu'une consommation quotidienne de 60 ml/jour entraîne des perturbations sur la vitesse psychomotrice, la mémoire, l'apprentissage, l'appréciation de l'espace, la capacité de raisonnement et le raisonnement complexe :

-anxiété et dépression ;

-négation véhémente du problème, souvent provoquée par la culpabilité et la honte ;

-tendance à blâmer les autres, la famille, les amis, les compagnons de travail pour les problèmes dus à la boisson ;

-affaiblissement des facultés intellectuelles - obnubilation de l'esprit.

EFFETS PHYSIQUES
La consommation excessive a des impacts sur la santé, la situation sociale (difficultés professionnelles, conjugales, sociales) et la dépendance (nécessité de boire pour fonctionner " normalement ", nécessité d'augmenter les doses et perte de maîtrise de sa consommation). Elle encourt :

-dommages au cerveau, au pancréas et aux reins ;

-altération progressive de la personnalité, affaiblissement de la mémoire, problèmes de concentration, altération des facultés de raisonnement ;

-pression artérielle élevée, risques d'hémorragie cérébrale ;

-hépatite alcoolique et cirrhose du foie ;

-cancer (estomac, bouche, larynx et oesophage) ;

-impotence et stérilité ;

-vieillissement prématuré.

CONSÉQUENCES SOCIALES
à long terme, l'alcool a également des effets négatifs sur le plan affectif, social et professionnel :

-problèmes de relations avec le conjoint et les enfants (chicanes, mauvais traitements, non respect de la parole donnée) ;

-Troubles émotifs et comportementaux chez les enfants ;

-absentéisme ou baisse marquée de rendement au travail ;

-difficultés financières.

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La dépendance à l'alcool est-elle une maladie ?

La dépendance à l'alcool est-elle une maladie ?
Oui, c'est une maladie chronique à évolution progressive se présentant par des symptômes tels qu'une envie irrésistible de boire malgré des conséquences fâcheuses sur la vie sociale, affective, professionnelle ou sur la santé. Comme beaucoup d'autres maladies, son évolution est plus ou moins prévisible avec des complications bien décrites dont l'ordre d'apparition est relativement bien défini. Les facteurs influençant l'évolution de l'alcoolo-dépendance, aussi bien génétiques (non prouvé) que liées à l'environnement, commencent également à être mieux connus.

Peut-on guérir de la dépendance à l'alcool ?

Oui, mais pas complètement. Néanmoins, l'alcoolisme est une maladie disposant de traitement favorisant la prévention de la rechute. Aucun traitement de permet cependant de guérir la maladie définitivement. Il est dès lors important pour la grande majorité des alcoolodépendants devenus abstinents,même après des années, d'éviter toute consommation d'alcool.

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Combattre l'alcoolisme : la thérapie la plus efficace, c'est le groupe d'entraide


ALCOOL. L'alcoolisme est une maladie dont on ne guérit pas. Mais pour mieux la vivre, il convient de s'arrêter de boire non pas ponctuellement mais sur une longue durée. Le groupe d'entraide offre une chance de maintenir l'abstinence.

Quand on envisage un sevrage, le mieux est de prendre contact avec un centre d'alcoologie, un "Centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie" (CSAPA), ou avec une association d'entraide. En tout cas cesser d'essayer d'arrêter de boire tout seul dans son coin : c'est un effort très pénible et, le plus souvent, voué, répétitivement, à l'échec 
Le soutien médical permet un sevrage, hospitalisé ou ambulatoire c'est à voir pour chaque cas, dans de bonnes conditions de sécurité. L'état général est traité, l'angoisse calmée, la dépression éventuelle aperçue.

Le sevrage n'est pas une cure en soi
 Mais le sevrage, même hospitalier, n'est pas une cure en soi et ne résout rien à terme : c'est seulement "une vidange", le pied à l'étrier. 
Le problème n'est pas seulement d'arrêter, mais de continuer à arrêter de boire. Ce qui est très difficile dans la durée, compte tenu des changements d'humeurs inévitables et des émotions ressenties qui provoquent, chez le nouvel abstinent, de violents appels d'alcool (craving). Si l'on est isolé, la reprise de consommation est quasi inévitable, même avec une volonté de fer. 
Pour qu'un alcoolique aille bien, longtemps, il faut qu'il cesse de boire complètement, qu'il devienne abstinent. Alors il peut soigner son psychisme en se souvenant de ses décisions, de ses découvertes, des mesures à prendre, sans tout remettre en cause, une énième fois, sous l'effet de l'alcool, et repartir, toujours, de plus bas. 

Il existe beaucoup d'aides : les CSAPA déjà cités, avec médecins attachés et psychothérapeutes, son propre médecin s'il est familiarisé avec l'alcoologie (ce qui n'est pas toujours le cas).


La thérapie la plus efficace : le groupe d'entraide 
Les psychothérapies extérieures sont légion : thérapies cognitive et comportementale, gestalt, psychanalyse, PNL, méditation… elles peuvent toutes apporter un complément utile au soin de l'alcoolique. Mais, en dehors des TCC, elles n'ont rien de spécifique pour le problème alcoolique proprement dit, qui est tout de même une dépendance spéciale, ni un symptôme, ni une addiction assimilable à n'importe quelle autre. 
Ce qui s'est révélé, depuis longtemps, être le soutien thérapeutique le plus efficace est le groupe d'entraide. Bien plus que de suivre seulement une psychothérapie individuelle. A un an, il offre deux chances sur trois de maintenir, ou d'acquérir, l'abstinence.
Nuançons : beaucoup d'alcooliques ne s'arrêteront pas de boire avant leur mort, certains rechutent fréquemment, et une fraction peut se sentir encore plus mal abstinente que dans l'alcool.
 Il n'empêche que deux tiers d'alcooliques qui peuvent s'arrêter durablement de boire, quand ils sont informés de leur maladie, et qu'ils utilisent le moyen le plus efficace de s'en sortir, le groupe d'entraide, c'est une espérance, fondée, considérable. Il ne s'agit pas de négliger les autres apports mais de bien voir que c'est la thérapie la plus aidante, et qu'elle est spécifique.

Se sentir en confiance sans alcool 
C'est la plus à même de fournir aux alcooliques l'expérience, le soutien moral constant, la disponibilité, les bases de l'indispensable identité nouvelle. Comment bien vivre, sans boire d'alcool, dans une société où il est omniprésent, sans se sentir en danger mais en confiance, comment gérer ses relations à autrui, ses émotions et sentiments, ses objectifs de vie sans le moindre recours à l'alcool ? Réponses dans le groupe d'entraide. 
La prévention initiale de l'alcoolique à son encontre vient d'une déformation psychologique : au cours du temps l'envie et la capacité de communiquer se détériorent, l'alcoolique se renferme, et veut s'en sortir seul. Les médecins ne devraient pas prendre cette réticence pour argent comptant. Ils devraient insister, prescrire le groupe, et le considérer comme un de leurs instruments de soin.
L'alcool dépendance est une maladie qui s'enraye, mais qui ne guérit pas. Le péril primordial peut réapparaître à chaque instant. L'outil principal adapté à la contenir, et à bien vivre avec elle, existe.

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Centre de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA)


Se situant au 4 rue Schlumberger 68200 Mulhouse. Tél : 03 89 59 12 12.
Le Centre de Cure Ambulatoire en Alcoologie (CCAA) est un lieu de consultation qui n’accueille toute personne sujette à une alcoolisation excessive.
La prise en charge y est globale et pluridisciplinaire (médicale, psychologique, sociale, éducative) et permet de prendre en compte l’ensemble des difficultés rencontrées par les personnes concernées.
Ce type de centre est voué à disparaitre suite au décret du 14 mai 2007 fondant une structure unique pour toutes les addictions, appelée CSAPA (regroupant CCAA et les CSST).

Ne jamais rester seul(e), s’occuper au maximum

Une fois sorti du cocon de la cure ou d'un autre type de soins encadré par une équipe médicale, le malade "guéri"* se retrouve seul ou avec des personnes, de la famille blessées par l'alcool. Il se trouve mal à l'aise pour parler de ses envies et autres dysfonctionnements. C'est pourquoi le contact avec Vie Libre ou une autre association permet de retrouver une discussion sans à priori, sans jugement et diversifiée.
Cela permet aussi la resocialisation perdue dans l'alcool par des loisirs organisés au cours de l'année (Galette des rois, Concours de pétanque, Prévention et sensibilisation auprès des lycées, collèges, animation de rue, formation en Alcoologie, journée d’Etude etc...) et puis connaître, et c'est très important, des amis...
Il est également conseillé de pratiquer une activité ou un loisir sans contrainte qui soit plaisant, pour occuper les journées sans déprime ni ennui. Ne pas hésiter à téléphoner à un ami pour confier ses états d'âme, ça soulage et ça redonne confiance en soi.
*"guéri" : ce terme est entre guillemets parce que dans la maladie alcoolique, le patient n'est réellement guéri que s'il est abstinent et qu'il y reste. Toute rechute reste malheureusement possible.

Moyen de se soigner

La personne qui a prit conscience d'avoir un problème de dépendance avec l'alcool doit prendre contact avec des malades alcoolique "guéris"*. Ils seront en mesure de conseiller le type de prise en charge médicalisée en accord avec le demandeur. En effet, les membres Vie Libre buveurs "guéris" ont eus des problèmes similaires avec l'alcool et ont faits les mêmes démarches.

Attention : Par expérience, il est démontré que la "guérison" de toutes personnes malades alcooliques fonctionne uniquement si cette personne décide elle-même de se faire soigner et non pas obligée par son employeur, son conjoint, sa famille, son médecin, etc... D’aller se faire sevrer parce qu'il faut bien ou pour faire plaisir.

Le premier passage obligé sera vraisemblablement un sevrage de huit jours en milieu hospitalier. Ne jamais essayer de faire un sevrage d'alcool seul sans aide médicale (risques de complications parfois mortelles). Huit jours suffisent pour un sevrage physique, mais le plus dur et le plus long est de sortir de la dépendance psychologique. Pour cela une cure peut être bénéfique. Par la suite, il est fortement conseillé de garder un contact fréquent avec des personnes qui connaissent bien l'alcool et qui en parlent en tant que maladie vaincue sans tabous et librement. En résumé : une Association

*"guéris" : ce terme est entre guillemets parce que dans la maladie alcoolique, le patient n'est réellement guéri que s'il est abstinent et qu'il y reste. Toute rechute reste malheureusement possible.

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