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Dernière mise à jour le :18/12/2013

GLOSSAIRE (quelques termes concernant la maladie alcoolique)

A B C D E F G H I M N O P S T V

A

Abstinence : absence totale de toute consommation de boissons contenant de l'alcool.

Accoutumance : c'est l'habitude de consommation de l'alcool avec besoin d'augmentation progressive des doses pour obtenir l'effet recherché.

Acétaldéhyde : substance incolore volatile, d'odeur piquante, résultant du premier stade de l'oxydation de l'éthanol. Il est formé dans le foie lors de l'oxydation de l'éthanol sous l'influence de l'alcool-déshydrogénase c'est-à-dire une enzyme, et il est ensuite métabolisé en acide acétique sous l'influence de l'acétaldéhyde-déshydrogénase, aute enzyme.

Acétaldéhyde-déshydrogénase (ALDH) : enzyme de dégradation des aldéhydes et indirectement de l'éthanol, permettant la transformation de l'acétaldéhyde en acétates en présence d'acétyl co-enzyme A.

Addiction : C'est le fait de se remplir avec un produit.

Alcool : principalement l'éthanol en ce qui concerne l'alcoolisme.

Alcoolémie : taux d'alcool dans le sang.

Alcoolisation : consommation d'éthanol par un individu ou une collectivité.

Alcoolodépendance : on est alcoolodépendant quand l'absence d'alcool provoque des troubles psychiques et/ou physiques.

Alcoologie : domaine scientifique de l'étude de l'alcool et de ses effets.

Alcootest : éthylotest.

Ancien buveur : buveur guéri, personne ayant cessé définitivement de boire après avec été un consommateur excessif.

Antalgique ou antalgique : ce sont des médicaments pour atténuer voire supprimer la douleur. Il y a les analgésiques périphériques, qui agissent à l'endroit de la douleur. les analgésiques centraux (opiacés proches de la morphine) qui agissent sur le système nerveux central : moelle épinière et cerveau. Mais il faut faire attention la douleur est un signe de dysfonctionnement de l'organisme. La supprimer apporte certes confort au malade mais le signal d'alerte disparaît.

Antidépresseur : médicament utilisé dans le traitement des dépressions, intervenant notamment au niveau des synapses à sérotonine.

Appétence : attrait qu'a une personne pour un produit particulier.

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B

Barbituriques : dérivés de la pyridine, cristal blanc provenant de l'industrie chimique, dont les nombreux dérivés sont utilisés comme antiépileptiques, sédatifs, somnifères…

Biopsie (du foie) : la biopsie du foie est un examen diagnostique utilisé pour obtenir une petite quantité de tissu hépatique, que l'on peut alors examiner au microscope et ainsi identifier la cause ou le stade d'une maladie du foie. On utilise souvent la biopsie du foie pour établir la cause d'une maladie chronique du foie suggérée par des résultats élevés aux tests de la fonction hépatique ou la présence d'un gros foie (cirrhose,etc…).

Buveur excessif : qui consomme trop d'alcool par rapport à ce que l'organisme peut normalement éliminer.

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C

Cardiomyopathie : Elle se caractérise par une cardiomégalie c'est-à-dire une augmentation anormale du volume du cœur. Fréquente chez les buveurs chroniques d'alcool. Centre d'Hygiène Alimentaire et d'Alcoologie (CHAA) : structure d'accueil, de soins et de prévention où est assuré le suivi ambulatoire, c'est-à-dire sans hospitalisation, de personnes ayant un problème d'alcoolisation. A Lyon, le nom est C2A.

Cirrhose : c'est un épaississement fibreux diffus du tissu hépatique (cf. foie).

Coma : perte de conscients, mobilité, sensibilité, etc... Le coma éthylique est rarement mortel.

Consommation : fait d'absorber une boisson alcoolique. Elle se mesure en quantité par unité de temps. A bien distinguer de l'alcoolémie qui est la quantité d'alcool dans le sang à un moment donné. Bien évidemment les deux sont liées.

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D

Décompensation : rupture de l'équilibre physiologique du fonctionnement d'un organe. On parle aussi de décompensation psychique.

Degré d'alcool : pourcentage en volume d'alcool éthylique pur contenu dans un mélange formé d'éthanol et d'eau.

Délire : perte du sens de la réalité qui se manifeste par de fausses convictions auxquelles le sujet croit dur comme fer. Les délires apparaissent dans les psychoses c'est-à-dire les maladies mentales graves. La pensée délirante touche le fonctionnement du psychisme et l'intégrité de la personnalité.
L'alcool peut amener jusqu'à ce stade.

Délirium tremens : syndrome provoqué par le manque d'alcool à l'arrêt brutal sans traitement de la consommation de l'alcool chez une personne alcoolo-dépendante. Déni : c'est le fait de refuser de reconnaître la vérité même le verre à la main !!!

Dépendance : la dépendance peut prendre plusieurs aspects : dépendance physique et psychique.

  • physique : l'organisme ne peut fonctionner sans alcool d'ou les symptômes de manque (tremblements, sueur,etc.) et de délirium tremens éventuellement.
  • psychique : la personne ne peut se passer d'alcool malgré tous les inconvénients de la consommation parce que cette consommation procure des bénéfices secondaires qui masquent le vide ou la difficulté de vivre.

La dépendance s'accompagne d'une tolérance ou accoutumance qui va s'accroissant c'est-à-dire que le malade doit augmenter la dose d'alcool pour obtenir une sensation de bien être.

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E

Ebriété : état d'excitation psychique du à une consommation massive d'alcool. Il faut bien distinguer ivresse qui est une situation passagère d'alcoolisme qui est un état chronique.

Encéphalopathies : elles sont nombreuses. La plus connue est le syndrome de Korsakoff, pour lequel la personne conserve sa mémoire ancienne, perd peu à peu sa mémoire immédiate et a tendance à la fabulation. Les diverses encéphalopathies entraînent souvent un rétrécissement du cerveau. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de constater que celui-ci devient plus petit que la normale. Des troubles de l'équilibre apparaissent. Ils sont généralement imputables à un rétrécissement du cervelet, autre tructure de l'encéphale, qui a pour fonction de gérer l'équilibre et la coordination des mouvements.

Endorphines : neurotransmetteurs libérées par le cerveau. Elles interviennent en permanence pour empêcher la douleur. On les appelle aussi morphines endogènes.

Enzymes : (ou biocatalyseur). Composés facilitant de nombreuses réactions biochimiques. Il sont de différentes origines (foie, pancréas, reins) et présents dans toutes les cellules de l'organisme. Les gènes gouvernent la synthèse des protéines et donc des enzymes qui sont des protéines particulières, d'où le lien entre la génétique et les enzymes.

Ethanol : alcool éthylique ou alcool.

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F

Fermentation alcoolique : transformation de certaines substances organiques sous l'influence d'enzymes avec production d'éthanol c'est-à-dire d'alcool.

Foie : le foie est une usine chimique complexe qui fonctionne 24 heures sur 24. Pratiquement tout le sang qui revient de l'intestin vers le cœur passe par le foie. Ce qui signifie que tout ce que vous digérez et qui est absorbé par le sang passe par le foie.
Le foie est un organe complexe essentiel à la vie. On ne peut tout simplement pas vivre sans foie. Plus particulièrement, le foie aide :

  • à nettoyer le sang car il métabolise (détruit) l'alcool, médicaments et produits chimiques et neutralise et détruit les substances toxiques.
  • à régulariser la réserve de nutriment (aliments) corporel car produit, conserve et fournit une énergie rapide (glucose) pour conserver l'esprit alerte et le corps actif. Il produit, stocke et exporte les graisses.
  • à fabriquer les nombreuses protéines essentielles à l'organisme pour la coagulation du sang.
  • à participer à la résistance aux infections.
  • la bile qui permet d'éliminer les substances toxiques de l'organisme et aide ainsi à la digestion.
  • à participer à l'équilibre de plusieurs hormones : les hormones sexuelles, les hormones de la thyroïde, la cortisone et les autres hormones de la surrénale.
  • à réguler le cholestérol de l'organisme en le convertissant en d'autres substances essentielles par exemple ou en l'éliminant.
  • à réguler aussi les réserves de vitamines et minéraux essentiels comme le fer…

Le foie a donc de nombreux rôle vitaux. Il faut en prendre soin !!!

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G

GABA : abréviation de Gamma-Amino Butyric Acid,ou acide gamma-amino-butyrique. Neuromédiateur de type inhibiteur. Il est synthétisé à partir de l'acide glutamique c'est-à-dire un composé provenant de l'alimentation. Les benzodiazépines ou les barbituriques (=anxiolytiques) agissent en augmentant l'action du GABA. Un excès de GABA est en cause chez les personnes déprimées.

Gamma-GT (= g-GT) : Généralement un taux anormalement élevé est un bon révélateur d'une consommation excessive d'alcool. Le taux normal de est de :

  • chez l'homme : 8 -- 1 35 unités internationales par litre.
  • chez la femme : 5 -- 1 25 unités internationales par litre.

Les g-GT augmentent dans de nombreuses maladies du foie et plus particulièrement dans le cas d'excès de consommation d'alcool. Les autres possibilités sont : obstruction des voies biliaires, complications hépatiques suite à l'alcoolisme ou pour d'autres raisons (intoxication, inflammation, infection,…), prise de certains médicaments (pillules, antidiabétiques, barbituriques et somnifères, médicaments contre la tension artérielle, contre l'acide urique), obésité, pancréatite aiguë c'est-à-dire inflammation du pancréas, infarctus du myocarde, hépatites virales. Parfois les enzymes augmentent sans raisons apparentes. Le taux de ces composés est un bon indicateur de l'état du foie (cf aussi transaminases).

Gène : portion d'ADN (ou patrimoine génétique) gouvernant la fabrication d'une protéine par exemple une enzyme). Les variants génétiques sont les différentes formes d'un même gène (appelè allèles).

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H

Hépatite alcoolique : les cellules du foie sont alors lésées, elles augmentent de volume, se nécrosent. Leurs membres s'épaississent. Certaines formes sévères peuvent provoquer des ictères (jaunisses), une polynucléose (augmentation du nombre de globules blancs dans le sang), une anémie c'est à dire une diminution du nombre de globules rouges dans le sang et surtout une diminution de l'hémoglobine qui sert au transport d'oxygène dans l'organisme, une élévation des anticorps qui servent à la défense de l'organisme.

Hépatomégalie : augmentation anormale du volume du foie.

Hypertension : élévation de la pression artérielle. L'alcool est le 3ème facteur d'hypertension après l'âge et le poids.

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I

Insuffisance hépatique : un grand nombre de cellules hépatiques étant atteintes et donc non fonctionnelles, le foie ne peut plus assurer ses foncions et en particulier son rôle de détoxication, le sang se charge en ammoniaque d'où les problèmes nerveux (encéphalopathie par exemple).

Intoxication : action nocive d'une substance sur l'organisme.

Ivresse : cf. ébriété.

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M

Morbidité alcoolique : fréquence des sujets alcooliques dans une population.

Mortalité alcoolique : fréquence des décès dus à l'intoxication alcoolique dans une population. Le taux de mortalité alcoolique est le rapport entre les décès dus à l'intoxication alcoolique et le nombre total de décès survenus dans une population durant une période donnée.

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N

Neuroleptiques : produits utilisés pour diminuer les symptômes psychotiques tels que les hallucinations.

Neurone : c'est l'autre nom de la cellule nerveuse. Les neurones sont les éléments de base du système nerveux, très spécialisés dont le rôle est de permettre l'acheminement des messages entre les différentes zones du corps sous forme d'influx nerveux.

Neurotransmetteur (ou neuromédiateur) : substance chimique assurant la transmission de l'information de part et d'autre d'une fente synaptique (cf. synapse). Elle permet la transmission de l'information nerveuse d'une cellule nerveuse vers une autre cellule nerveuse, musculaire ou endocrine.
Parmi les principaux neurotransmetteurs on peut citer l'achétylcholine, la noradrénaline, la sérotonine, la dopamine, le GABA, les enképhalines qui sont des opioïdes endogènes intervenant en permanence contre la douleur.

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O

Œnologie : science du vin.

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P

Psychotrope : substance ayant un effet sur le psychisme. Cet effet peut être excitant (amphétamines) ou calmant (tranquillisants, analgésiques ou antidépresseurs et éventuellement alcool).

Pancréatite aiguë : la pancréatite aiguë ou suraiguë est secondaire à une autodigestion du pancréas, ce qui aboutit progressivement à une inflammation, accompagné ou pas d'une nécrose pancréatique (mort du tissu composant le pancréas) dont l'intensité et la gravité sont variables. L'alcoolisme est une des principales causes de pancréatite.

Pancréas (pour la localisation : cf. schéma du tube digestif à la rubrique "foie") est un organe important. C'est une glande digestive liée au duodénum, relativement mobile et orientée vers la gauche. Cette glande est à la fois exocrine (fabrication de suc pancréatique avec des enzymes digestives) et endocrine (sécrétion d'hormones dans le sang : insuline, glucagon, impliquées dans la régulation de la glycémie ou taux de glucose dans le sang et somatostatine).

Polynévrites : inflammation des tissus nerveux par intoxication alcoolique. Cette maladie est due à un déficit en vitamines du groupe B (thiamine = vitamine B1). Cette pathologie se caractérise par des troubles divers comme des sensations bizarres (paresthésies), des douleurs spontanées ou provoquées, des troubles moteurs. A une diminution voire abolition des réflexes, des atteintes du nerf optique et enfin la forme la plus grave probablement, l'encéphalite aiguë qui peut aller jusqu'à la mort. De plus on note des troubles psychique comme des pertes de mémoire récente, une désorientation et distraction, l'affabulation bien souvent pour masquer la maladie… Le traitement est simple : un apport en vitamine B 1 et plus d'alcool évidement !

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S

Spiritueux : toutes boissons à fort taux d'alcool.

Stéatose : c'est une surcharge lipidique due à l'alcool ou autres produits.

Syndrome de Korsakoff : cf. encéphalopathie.

Syndrome de sevrage : signes pathologiques apparaissant à la suite d'un sevrage.

Synapse : système de jonction entre un neurone présynaptique (en amont) et une cellule post synaptique (en aval) qui peut être nerveuse, musculaire ou endocrine. Le franchissement de la synapse se fait à l'aide de neurotransmetteurs. L'alcool perturbe le fonctionnement des synapses d'ou les déordres observés. Les médicaments (tranquillisants...), l'alcool et de façon plus générale les drogues agissent à differents endroits de cette structure. Cela dépend du produit considéré.

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REMARQUE : dans le schéma ci-dessus les numéros 1, 2,... représentent les différentes étapes du fonctionnement de la synapse :
1. Neuromédiateur stocké dans les vésicules
2. Arrivée du message nerveux
3. Fusion des vésicules avec la membrane pré-synaptique
4. Libération du neuromédiateur dans la fente synaptique
5. Fixation du neuromédiateur sur les récepteurs post-synaptiques
6. Nouveau message nerveux transmis dans la cellule post-synaptique
7. Inactivation du neuromédiateur par des enzymes
8. Recapture du neuromédiateur

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T

Tranquillisant : substance agissant comme calmant en diminuant le stress, l'angoisse et l'anxiété. La plupart des tranquillisants sont du groupe des benzodiazépines ou ont les mêmes propriétés pharmacologiques. Les tranquillisants augmentent l'action du GABA (neurotransmetteur) inhibiteur du cerveau. La différence entre tranquillisant et anxiolytique est parfois difficile à faire.

Transaminases : Enzymes composés facilitant de nombreuses réactions biochimiques ou biocatalyseur. Il y a deux catégories, ALAT (S. G. P. T. ou Sérum Glutamopyruvate Transférase) et ASAT (SGOT ou Sérum Glutamooxaloacetate Transférase). Les ALAT sont surtout dans le foie et les reins ainsi que dans les muscle striées (muscles sous la dépendance de la volonté en principe) et dans les hématies (globules rouges) mais en quantité plus faible.
Les taux de ALAT sont habituellement de :

  • 8 à 35 unités internationales par litre chez l'homme
  • 6 à 25 unités internationales par litre chez la femme

Il y a élévation de ce taux dans le sang en cas de destruction des hépatocytes (cellules du foie) et en particulier en cas d'hépatites virales. Les autres possibilités d'augmentation des transaminases sont les atteintes hépatiques et les cancers du foie, l'infarctus du myocarde (destruction d'une partie du myocarde c'est-à-dire du muscle cardiaque), les pancréatites (inflammation du pancréas), l'obésité et la stéatose, les parasites présents dans le foie, chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Quant aux SGOT que l'on trouve plus spécifiquement dans les muscles striés, dans les hématies et le foie, ils augmentent quand se produit une destruction de ces cellules.
Le taux habituels de SGOT est de :

  • 8 à 30 unités internationales par litre chez l'homme
  • 6 à 25 unités internationales par litre chez la femme

Ils s'élèvent en cas d'infarctus du myocarde (lien direct avec la gravité de l'accident), en cas d'effort et de traumatisme musculaire (muscles blessés).

Tempérance : consommation modérée.

Tolérance : c'est le fait de supporter un produit au delà des doses courantes. En général elle augmentent au fur et à mesure de la consommation.

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V

Variant génétique : cf gène

Varices œsophagiennes : c'est une dilatation pathologique des veines inférieures de l'œsophage.
Elles sont dues à une hypertension portale (augmentation de pression dans le système veineux hépatique qui relie intestin et foie) après une cirrhose… Elles posent problème en cas de rupture. Les causes sont multiples, en particulier en cas de consommation excessive d'alcool. La rupture de ces varices est provoquée par des facteurs mécaniques comme les aliments solides ou par une augmentation trop brutale de la pression artérielle PORTALE c'est-à-dire de la veine qui se trouve entre l'intestin et le foie. Le diagnostic se fait par fibroscopie oesogastroduodénale en introduisant une fibre optique dans la bouche. La rupture des varices provoque une hémorragie digestive (vomissements sanguins) qui peut être mortelle. Comme traitement il faut éliminer l'alcool. On peut opérer afin d'éliminer les veines atteintes.

Vitamines : substances indispensables à la vie en très petites quantités, mais que l'organisme ne sait pas produire lui-même. Une personne alcoolique a de nombreuses carences vitaminiques (B1, B6, B12,…) d'où un traitement "polyvitaminique". Vitamine B1 ou thiamine : appelée également vitamine B1, la thiamine, soluble dans l'eau, est nécessaire au fonctionnement des réactions dans lesquelles interviennent les glucides. Elle joue aussi un rôle dans le fonctionnement du système nerveux (cf. polynévrite). On en retrouve de fortes quantités de thiamine dans les muscles, les reins, le foie et le cerveau. Il en faut environ 1,3 - 1,5 mg par jour chez l'adulte. En cas d'alcoolisme prononcé et surtout chronique il en faut beaucoup plus.

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